Décembre 2010, deux jeunes lorrains souhaitent mettre en avant la culture et l’art de leur région. Ils se mettent alors en tête de
Après plus de six années passées à mettre en avant l'actualité culturelle et artistique de notre région, c'est avec une grande émotion que nous vous annonçons la fin de nos activités. Le site restera cependant actif pour vous permettre de (re)lire les nombreuses rencontres avec les artistes régionaux.
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A Sarrebruck, la saison se poursuit par un programme bien rempli. En fin d’année, les domaines opéra, danse, théâtre et musique que couvrent le Théâtre National de la Sarre (SST) offriront aux amateurs de culture francophones habitant dans la Grande Région de nombreuse sources de divertissements.
A partir du 19 novembre 2016, le Théâtre lèvera le rideau sur l’opéra « Le franc-tireur », surtitré en français, de Charles Marie de Weber (Carl Maria von Weber). Représentée pour la première fois en 1821 à Berlin, l’œuvre connaît un triomphe immédiat. Le compositeur crée ainsi l’archétype de l’opéra romantique allemand, qui servira de modèle notamment à Richard Wagner. En effet, un changement musical s’opère alors grâce à l’accompagnement très soutenu de l’orchestre qui confère à l’opéra un aspect symphonique monumental tandis que des cantilènes lui apportent une note gracieuse, laissant deviner la proximité de Mozart dans la vie du compositeur. L’action se déroule dans la forêt de Bohême : Le hobereau Max souhaite épouser Agathe, la fille du garde-forestier Kuno. Mais selon la tradition, il doit d’abord réussir un tir magistral qu’il ne parvient pas à effectuer lors des premières épreuves. Il tombe ainsi entre les griffes de Kaspar, allié du diable. Kaspar propose à Max de l’accompagner dans la Gorge aux loups pour fabriquer sept balles magiques qui atteignent toujours leur cible. Or, Max ignore que la dernière balle obéira à la volonté de Satan.
Côté danse, Stijn Celis, le Directeur de ballet du Théâtre National de la Sarre, suivra les pas musicaux de Jean-Sébastien Bach dont les compositions ont inspiré nombre de chorégraphes. Dans sa réflexion sur le cosmos du grand maître baroque, Stijn Celis insuffle les mouvements à la musique des Variations Goldberg qui seront jouées en direct et sur différents instruments.
D’autre part, deux femmes déclineront la danse sous deux approches différentes. Liliana Barros, qui s’est distinguée lors de nombreux ballets sous Marguerite Donlon et Stijn Celis et par ses talents de chorégraphe dans le cadre des soirées « SubsTanz », présentera une réflexion artistique sur le thème de la migration. Anna Konjetzky, représentante significative de la danse libre en Allemagne, crée une œuvre de « temporary sculpture », des formations qui se figent, issues de constellations humaines.
Des concerts symphoniques, exceptionnels et variés seront proposés au Théâtre, à la Alte Feuerwache, à la Congresshalle ou encore en plein air. Il est à noter également que l’orchestre National de la Sarre participera au concert de gala dédié aux 30 ans d’existence de la fédération Richard Wagner Trèves-Luxembourg. Ce concert aura lieu à la Philharmonie Luxembourg, salle de concerts située à Luxembourg-ville, le samedi 28 janvier 2017.
De plus, les amoureux de musique wagnérienne auront également le plaisir d’assister au concert de gala à l’occasion des 60 ans du cercle Richard Wagner de la Sarre. Les stars internationales Ricarda Merbeth et Olafur Sigurdarson se produiront sous la baguette de Constantin Trinks le dimanche 22 janvier 2017 à 18h dans la grande salle du Théâtre.
Enfin, le voile est levé sur le programme du festival « Primeurs ». Ce festival d’écriture dramatique contemporaine fête ses 10 ans cette année. A cette occasion, un invité de marque a été convié : Fabrice Melquiot, né en 1972 à Modane en Savoie, est comédien et auteur de pièces de théâtre et de pièces radiophoniques pour enfants et adultes. Il a reçu de nombreuses distinctions et participera activement au festival 2016.
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