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Après plus de six années passées à mettre en avant l'actualité culturelle et artistique de notre région, c'est avec une grande émotion que nous vous annonçons la fin de nos activités. Le site restera cependant actif pour vous permettre de (re)lire les nombreuses rencontres avec les artistes régionaux.
Accueil > Reportages > Zoom'Arts > Zoom’Arts #86 – Rencontre avec Océane Gremlins, photographe
Rencontre avec Océane Gremlins, photographe.
Lorraine d’Arts : Peux-tu nous parler de tes débuts ?
Océane Gremlins : J’ai commencé la photographie à l’âge de 12, grâce à ma mère : elle m’avait prêté un appareil compact. C’est de là que j’ai commencé à photographier tout ce que je trouvais joli ! Par la suite, un an plus tard il me semble, j’ai eu mon premier vrai appareil photo pour moi et j’ai pu enfin exprimer ma passion. Pour les photos en argentique j’ai toujours été passionnée grâce à des artistes que j’admire et parce que j’étais fascinée par les vieux appareils photo qu’avaient mes grands-parents.
Lorraine d’Arts : Peux-tu nous parler de tes premiers projets ?
Océane Gremlins : Il s’agissait de mise en scène glauque/fantastique au commencement de mon univers. Ensuite, grâce à des modèles sans tabou, j’ai pu peaufiner ce que j’ai toujours admiré : le nu, notamment sous l’influence de David Hamilton.
Lorraine d’Arts : Quelles sont tes sources d’inspiration ?
Océane Gremlins : Tout dépend de mon humeur, de ce qui me parle sur le vif en général et avec parfois un message sur la place de l’humain dans la nature où il serait en accord avec elle, comme dans un tableau, on incruste l’être humain sous forme de pierre, de fleur ou d’animal.
Lorraine d’Arts : Comment es-tu passée de mises en scène glauques à celles, actuelles, plus douces ?
Océane Gremlins : Simplement en évoluant en tant qu’être humain dans l’existence, et puis mes photos renvoient à ma vie. Avant elle était moins facile, elle est plus douce aujourd’hui.
Lorraine d’Arts : Quels sont les projets dont tu es la plus fière ?
Océane Gremlins : Il y en a deux qui me viennent à l’esprit. Le premier est un shooting que j’ai réalisé avec Lyly Enitram, une belle personne, autant intérieurement qu’extérieurement. Les photos portaient autour de la nature et des animaux, un projet que j’avais depuis toujours en tête et que j’ai envie d’approfondir. Le second est un shooting avec Pénélope, une amie pin-up que je connais depuis longtemps. C’était ma première séance en lingerie et elle m’a fait confiance, j’ai toujours beaucoup aimé travailler avec.
Lorraine d’Arts : Quels sont tes prochains projets ?
Océane Gremlins : Il y en a un avec le modèle Jaimie Moon et Lyly. De la lingerie et du nu en intérieur, puis d’autres à venir mais il est trop tôt pour les dévoiler, et je vais collaborer au magazine Metzkaline.
C’est grâce à cela que j’ai pu commencer, et depuis je trouve que cela colle à mon univers, à la poésie et aux émotions que j’essaie de faire passer plus que le numérique.
Lorraine d’Arts : Que penses-tu de l’attitude de certains machos face à tes photos ?
Océane Gremlins : C’est dommage pour l’art, et réducteur pour le travail fourni autant que pour les modèles. C’est vraiment pénible et désolant.
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