Décembre 2010, deux jeunes lorrains souhaitent mettre en avant la culture et l’art de leur région. Ils se mettent alors en tête de
Après plus de six années passées à mettre en avant l'actualité culturelle et artistique de notre région, c'est avec une grande émotion que nous vous annonçons la fin de nos activités. Le site restera cependant actif pour vous permettre de (re)lire les nombreuses rencontres avec les artistes régionaux.
Accueil > Actualités > Expositions > 1ère exposition de « La Factorine » à Nancy
Du 5 au 25 septembre, sous la forme d’une œuvre collective, les trois artistes plasticiens et fondateurs de la Factorine deviennent les cobayes de leur propre expérience et incarnent l’élan premier /primaire de la saison à venir. Rassemblés autour d’un thème et d’un geste partagé, la répétition obsessionnelle, dénominateur commun de leur œuvre respective, les artistes investissent le White Cube jusqu’à sa disparition et s’engagent dans une expérience oscillant entre performance, installation et jeux optiques.
Camille-Aurélie M
D’origine strasbourgeoise, Camille-Aurélie est arrivée à Nancy pour ses études à l’École Nationale Supérieure d’Art en 2009. Danseuse et plasticienne, ses projets se caractérisent par des allers-retours incessants entre l’intime et le monde, mêlant parfois les deux, le tout fondé sur une idée : Comprendre l’univers dans lequel nous vivons est un acte responsable et indispensable.
Née en 1990, l’image et la compréhension qu’elle a des guerres et autres conflits s’est faite par des moyens différents de l’expérience directe. Cette volonté permanente de recherche est pour elle un véritable mode de vie. Son travail porte ainsi sur des sujets tels que les murs, les frontières, l’Histoire, la cartographie… toujours en rapport avec nos implications dans la société.
Après avoir effectuer un stage de deux mois à Paris avec Isabelle Grosse, artiste plasticienne, elle a par la suite entamé une relation professionnelle et amicale avec elle. Elle a également participé au montage de l’exposition de Jeanne Susplugas au centre d’art le LAIT à Albi en juin 2013. Membre fondatrice de La Factorine et également membre de la compagnie d’arts vivants Stasima en tant que chorégraphe, c’est par la polyvalence qu’elle caractérise son travail.
Teodora Gadancheva
D’origine bulgare, Teodora est arrivée en France en 2007. Issue d’un système artistique académique et passionnée par la peinture et sa dynamique, elle a découvert le dessin contemporain au cours de ses études à l’École Nationale Supérieure d’Art de Nancy.
Carpe Diem est une devise qui lui offre la possibilité de voir les choses qui nous entourent autrement, afin deleurs donner un sens. Vivre dans un monde simple est peut être la chose la plus difficile à réaliser.
Ses dessins s’inspirent de la vie quotidienne et sont très vite sorties du papier pour évoluer dans des espaces en réalisant des installations. Forte d’une exposition au salon Arbuste des jeunes talents à Paris, (+Exposition « Dessins, Croquis et petits formats » à la Galerie des Effets Secondaires de Vergaville en 2013), elle vit son rêve en tant que membre fondatrice de la Factorine.
Rémi Illig
Originaire de Nancy, Rémi sort diplômé en 2014 de l’École nationale Supérieure d’Art de Nancy . Dans une volonté de créer des tableaux vivants, il se questionne sur sa place en tant qu’individu dans la société. Depuis deux ans, il développe un corpus d’œuvres polyvalentes qui représente un monde imaginaire où des personnages aux têtes de billes évoluent dans un univers dystopique standardisé et hostile. Les mondes de l’éducation, du travail et de l’intime, sont évoqués à travers la métaphore de la bille, qui symbolise l’individu incapable de contrôler sa destinée et ses désirs. Condamné à l’errance, il rebondit sans fin dans un système qui, tel un flipper à l’échelle de la société, ne cesse de le confronter à la solitude des autres billes. A la suite d’une invitation, il a réalisé une performance pour les 20 ans de Triangle France ( résidence d’artiste), à Marseille. Aujourd’hui, il prépare sa participation à la Biennale d’Art Contemporain de Mulhouse. Président de la Factorine, il croit au « Nancy culturel » et à l’importance de l’accessibilité à l’Art contemporain.
Conçue comme un espace transdisciplinaire, ouvert aux artistes, aux acteurs de la vie culturelle et aux spectateurs avertis ou curieux, la Factorine s’organise autour d’un objectif central : Initier un dialogue, à diverses étapes du processus de création, entres de multiples pratiques artistiques.
Convaincus du potentiel de la mise en commun des compétences et des savoir-faire, La Factorine aspire à devenir elle-même cette œuvre d’art collective et vivante, en constante évolution. Les membres de la Factorine participent tous à cette métamorphose, en travaillant et en apprenant ensemble dans un but commun. Chaque événement sera l’occasion d’organiser des rencontres dans un esprit de partage et de complicité.
Décembre 2010, deux jeunes lorrains souhaitent mettre en avant la culture et l’art de leur région. Ils se mettent alors en tête de
Au Musée de l’image, la salle « Aventure » présente désormais des expositions-créations, des confrontations, des regards, et toujours en lien avec le
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