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Après plus de six années passées à mettre en avant l'actualité culturelle et artistique de notre région, c'est avec une grande émotion que nous vous annonçons la fin de nos activités. Le site restera cependant actif pour vous permettre de (re)lire les nombreuses rencontres avec les artistes régionaux.
Accueil > Actualités > Expositions > « Georges de La Tour. Retour à la lumière » à Vic-sur-Seille
Le Conseil Départemental de la Moselle présente une nouvelle exposition temporaire, « Georges de La Tour. Retour à la lumière » du samedi 20 juin au dimanche 20 septembre 2015 au Musée départemental Georges de La Tour à Vic-sur-Seille.
Le public a notamment l’opportunité de découvrir deux tableaux du maître lorrain : « Le Nouveau-né », prêté par le Musée des Beaux-arts de Rennes, et « Le Reniement de saint Pierre », prêté par le musée des Beaux-Arts de Nantes.
Célébrant le centenaire de la redécouverte du peintre par l’historien de l’art allemand Hermann Voss, l’exposition montre, à partir des écrits de Dom Calmet en 1751, comment des érudits, archivistes et historiens de l’art des XIXe et XXe siècles ont tenté de résoudre l’énigme de la « disparition » du peintre vieille de deux siècles.
À l’appui de documents et d’ouvrages anciens et précieux prêtés par des collections publiques (bibliothèque municipale de Nancy, musée des Beaux-arts de Nancy, Institut National d’Histoire de l’Art, Archives nationales, Archives départementales de Meurthe-et-Moselle, Archives départementales de la Moselle), cette exposition restitue le chemin qui a permis de remonter la piste La Tour. En rapprochant plusieurs tableaux des musées de Rennes et de Nantes, dont « Le Reniement de saint Pierre » et « Le Nouveau né », Hermann Voss attribue définitivement la paternité des deux chefs-d’œuvre au maître des nuits.
Hermann Voss (1884-1969) est l’adjoint du directeur du musée de Leipzig avant d’être nommé directeur du musée des Beaux-arts de Dresde. Dès le début de ses études à Berlin et à Heidelberg, il s’intéresse aux problèmes des peintres et des artistes méconnus ou n’ayant que peu d’intérêt aux yeux de leurs contemporains. Ses recherches sur la Renaissance et les peintres de l’école du Danube le mènent en 1912 à visiter certains musées français et à en étudier les collections.
Le hasard le conduit devant « Le Reniement de saint Pierre » et « L’Ange apparaissant à saint Joseph » au musée des Beaux-arts de Nantes. Il découvre, subjugué, ces tableaux. Leur restauration venait de faire apparaître une signature le mettant sur les traces d’un artiste inconnu.
Quelques jours plus tard, c’est à Rennes qu’il reste admiratif devant le « Nouveau né », considéré à l’époque comme étant de la main d’un peintre anonyme espagnol du XVIIe siècle ou encore de l’entourage des frères Le Nain. Très rapidement, il compare les trois tableaux et les place sous la même signature. Mais ce n’est qu’en 1915, après avoir complété ses recherches, que l’historien publie dans les « Archiv für Kunstgeschichte » l’article révélant au public le nom de Georges de La Tour.
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