Décembre 2010, deux jeunes lorrains souhaitent mettre en avant la culture et l’art de leur région. Ils se mettent alors en tête de
Après plus de six années passées à mettre en avant l'actualité culturelle et artistique de notre région, c'est avec une grande émotion que nous vous annonçons la fin de nos activités. Le site restera cependant actif pour vous permettre de (re)lire les nombreuses rencontres avec les artistes régionaux.
Accueil > Actualités > Expositions > Calcutta, le temps d’une vie – Exposition à la Galerimur
Pour clore cette année 2014 en beauté, la galerie associative La GaleriMur, située au 32, rue des allemands à Metz, reçoit du 6 novembre au 6 décembre 2014, le photographe mosellan Gérard Brack. De ses voyages dans l’étourdissante mégapole Calcutta, cet artiste sensible nous rapporte de la lumière, celle qui émane des regards des hommes et femmes qu’il a rencontrés et qu’il magnifie dans ses portraits en noir et blanc.
Gérard Brack expose ici une partie des nombreux portraits en noir et blanc réalisés récemment lors de différents séjours à Calcutta. Ancienne capitale du Raj britannique, c’est une ville de plus de 4 millions d’habitants faisant face à tous les maux sociaux qu’une si grande population peut engendrer. Mais pas de sensiblerie bon marché dans les images de Gérard, les images ne sont pas volées au profit d’un misérabilisme primaire.
Non, chaque photographie est le fruit d’un partage, d’une rencontre entre des hommes venant de deux mondes différents mais ayant pourtant des points communs. L’humble photographe saisit la beauté de ces personnes, l’intensité de leur regard et nous transmet la poésie de cet échange.
Au terme de trois années de préparation post photographique et de deux reportages dans l’ancienne capitale des Indes Britannique, Gérard Brack met en lumière son œil posé sur les rues de Calcutta. Il règne dans les abîmes de cette mégapole en éternel mouvement, un monde orchestré par une diversité culturelle déroutante et irrationnelle. Calcutta prend racine dans la profondeur des âmes, elle ne permet pas d’être comprise, elle offre le tout et son contraire, tant la vie que le néant.
Le photographe refuse l’image crue, mais tente de capter la beauté émotionnelle enfouie dans l’insondable anonymat urbain. Le noir et blanc prend sous ses doigts un sens profond et humaniste où l’incompréhensible devient poésie. L’image devient un miroir, où l’homme connaît et reconnaît quelque chose de lui-même.
Car derrière chaque visage se cache une existence.
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Au Musée de l’image, la salle « Aventure » présente désormais des expositions-créations, des confrontations, des regards, et toujours en lien avec le
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