Décembre 2010, deux jeunes lorrains souhaitent mettre en avant la culture et l’art de leur région. Ils se mettent alors en tête de
Après plus de six années passées à mettre en avant l'actualité culturelle et artistique de notre région, c'est avec une grande émotion que nous vous annonçons la fin de nos activités. Le site restera cependant actif pour vous permettre de (re)lire les nombreuses rencontres avec les artistes régionaux.
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SANS TERRITOIRE FIXE, un incesssant déplacement — déplacements pluriels qui soulignent la recherche quasi obsessionnelle d’une position. Une position qui se révèle, au final, toujours mobile. Cette pièce est un jeu de transferts, de passages et de collisions.
SANS TERRITOIRE FIXE puise son origine dans CARRÉ DE CULTURE, cycle de créations danse/vidéo développé sous forme de résidences chorégraphiques et cinématographiques, depuis 2010, par la danseuse-chorégraphe Aurore Gruel et la plasticienne-vidéaste Delphine Ziegler. Au sein d’univers les plus hétéroclites, s’infiltrent des personnages, à chaque fois inédits, qui naisant de la relation avec le territoire étranger dans lequel ils sont immergés. Nourris d’une atmosphère, d’un milieu ambiant, d’un contexte propre à chaque lieu, ces présences nomades, déconcertantes, insolites et solitaires, portent un regard sur le quotidient, le redécouvrent, le détournent.
Le point de départ : extraire trois personnages de trois CARRÉS DE CULTURE — » Pâture « , » Terre Noire » et » Fer à passer « , les réunir sur un plateau, dans un même espace-temps, incarnés dans d’autres corps. La pièce s’inspire des films qui deviennent une matière » textuelle » pour les trois interprètes.
Ces personnages se retouvent sans leur paysage, avec pour bagages, les objets et les traces glanées lors de leurs errances. Ils sont trois solipsismes, avec leur langage et leur identité propres. Ils sont à eux seuls tout un mon de mais chacun de ces » mondes en soi » entre en relation, se confronte et se frotte à celui des autres.
Ce jeu de relations promet de nouveaux enjeux et de nouvelles émergences. Qu’adviendra-t-il de ce déplacement et de ces mises en présence. Seront-elles édifiantes ou bien destructrices ?
Sur scène on les découvre avec leur univers, leur objet fétiche, leur sens du détournement, leurs absurdités, elles sont très occupées, immergées dans leur monde propre, avec ler schèmes chorégraphiques, leurs obsessions, leurs mystères… Cependant, elles ne sont pas seules. Pénélope (Fer à passer), avec son fer à repasser, personnage lunaire, visiblement double, fouille une mémoire ouvrière dans la nostalgie d’un passé révolu. Lactée (Pâture), ses seaux rouges suit le rythme de son troupeau. Iris (Terre Noires), avec ses paniers à salades, arpente une ville-dortoir et retourne son carré de terre.
L’écriture chorégaphique se développe autur de ces trois identités, et la dramaturgie autour du mouvement des territoires. Si les personnages sont sans territoire fixe, il ne sont pas sans racine : des racines qui leur donnent une incroyable mobilité et le sens d’un réagencement permanent.
SANS TERRITOIRE FIXE : pièce chorégraphique construite comme un roman, qui compose les pièces d’un puzzle, celui de nos quotidiens. Pénélope, iris et Lactée, entrent en collision.
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