Décembre 2010, deux jeunes lorrains souhaitent mettre en avant la culture et l’art de leur région. Ils se mettent alors en tête de
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Accueil > Actualités > Quand Raphaël Tassin fait rimer architecture et poésie
Toutes les cathédrales de France n’ont pas la chance d’attirer le regard amoureux et passionné d’un jeune historien de l’art. Celle de Saint-Dié-des-Vosges (Lorraine) vient enfin de faire l’objet d’une monographie complète et richement illustrée, agrémentée d’une préface de l’évêque du lieu et celle de l’ancien ministre de la Culture, Jack Lang.
On la doit à Raphaël Tassin, spécialiste de l’architecture des 17ème et 18ème siècles, qui signe ici un nouvel ouvrage, après son étude sur « Les Églises de la prévôté de Bruyères » (2010), et dans un registre bien différent de ses recueils de poésie (« Tous les jours » [2006], « Itinérance » [2009] et dernièrement « Nudités/Heurt de vérité » [2013]).
Le poète, mais aussi scientifique, y retrace à travers les siècles l’histoire de ce haut lieu, en marge des grandes cathédrales gothiques. Bâtie sur l’église primitive de saint Déodat, l’ancienne collégiale Saint-Maurice de Saint-Dié est devenue cathédrale en 1777 seulement.
Entièrement construite en grès rose, elle forme avec l’église Notre Dame de Galilée et son cloître des 15ème/16ème siècles, un complexe architectural tout à fait unique en son genre.
Des centaines d’années qui auraient pu totalement disparaître en novembre 1944 : victime d’un dynamitage, l’ensemble a dû être reconstruit et entièrement réaménagé. Si la cathédrale a été rendue au culte en 1974 (il y a tout juste quarante ans), les opérations ont duré jusqu’à la fin des années 1980 avec la pose d’un magistral ensemble de vitraux, œuvre de l’équipe constituée autour de du peintre Jean Bazaine (1904-2001).
Ainsi que le rappelle Raphaël Tassin « la cathédrale de Saint Dié et l’ensemble architectural sont – désormais – amplement mis en valeur par le large dégagement des bâtiments et par la place du Général de Gaulle avec son pavement dessinant une carte de l’Amérique ». Chaque année depuis 1990 s’y déroule le festival international de géographie (FIG). Ce n’est pas un hasard puisque le nom « America » donné par Christophe Colomb a été « inventé » par les cartographes de Saint Dié en hommage à Amerigo Vespucci, considéré comme le découvreur du Nouveau Monde.
Raphaël Tassin, Christian Pierret, Jean-Paul Mathieu, Jack Lang (photos de Gérard Coing, Maxime Perrotey, Philippe Colignon, Philippe Aizier), La Cathédrale de Saint-Dié-des-Vosges. Histoire, architecture et décor de l’ensemble cathédral, Serge Domini éditeur/Ville de Saint-Dié, 128 pages, 35 euros.
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