Décembre 2010, deux jeunes lorrains souhaitent mettre en avant la culture et l’art de leur région. Ils se mettent alors en tête de
Après plus de six années passées à mettre en avant l'actualité culturelle et artistique de notre région, c'est avec une grande émotion que nous vous annonçons la fin de nos activités. Le site restera cependant actif pour vous permettre de (re)lire les nombreuses rencontres avec les artistes régionaux.
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Atopia présente une sélection d’œuvres de Juliette Fontaine du 25 janvier au 27 avril au sein du Muséum-Aquarium de Nancy.Cette exposition fait suite à une initiative de l’artiste et commissaire d’exposition indépendant Jean- François Robardet.
79 dessins et collages, 6 vidéos et une pièce sonore sont présentés dans l’ensemble des galeries.
Juliette Fontaine est une artiste contemporaine développant des recherches dans le champ des arts plastiques, de la vidéo, de l’écriture, du son, des arts numériques et de la performance.
Par son travail, elle interroge les notions d’hybridation et de montage, en s’inspirant principalement de représentations du vivant. Elle questionne notamment le regard de l’homme sur l’animal, ainsi que la singularité et la fragilité de leur côtoiement
Le travail de Juliette Fontaine interroge les notions d’hybridation et de montage, en s’inspirant principalement de représentations du vivant. Ce travail questionne notamment le regard de l’homme sur l’animal, ainsi que la singularité et la fragilité de leur côtoiement. Sur une initiative de l’artiste et commissaire d’exposition indépendant Jean-François Robardet, une sélection des œuvres de Juliette Fontaine donne lieu à une exposition personnelle, Atopia, prenant place dans les collections permanentes du Muséum-Aquarium de Nancy du 25 janvier au 27 avril 2014.
L’exposition Atopia présente 79 dessins et collages, 6 vidéos et une pièce sonore, réalisés entre 1999 et 2013 et provenant de collections privées et publiques. Les dessins et collages de Juliette Fontaine, souvent organisés en séries, sont des œuvres très variables dans leur intention plastique, allant d’une qualité intimiste et contemplative à une fureur invasive, bruyante et inquiétante. Leurs dimensions varient également beaucoup, de la petite page d’un carnet au grand format.
Ses vidéos, au fort pouvoir hypnotique, pouvant représenter un animal dans la solitude d’une cage ou la relation d’un animal à son environnement, sont souvent sombres, ralenties à l’extrême, soulignées par une bande sonore profonde et traitant de manière régulière « d’une relation flottante mais organiquement plausible entre le son et l’image ».
Son travail sonore, tel que le décrit Thierry Fournier « dégage une énergie et une liberté que beaucoup de musiciens ou compositeurs avérés pourraient envier : un travail construit à une échelle beaucoup plus étendue, qui touche à la fois la musique, la littérature, le cinéma et les arts plastiques ; et une démarche qui se fonde toujours sur l’intime et le corps, qui ne se perd jamais dans l’abstraction ou dans une image de la musique. Le sens de la respiration, du toucher, de l’instantané, du geste, sont très présents chez elle qui, après une longue formation de pianiste, fut plus tardivement violoncelliste, et en a gardé une approche extrêmement directe de l’instrument et du son. Un travail parfois à l’arraché, qui ne s’embarrasse pas de la technique ou du beau son. »
L’exposition Atopia s’origine sur la volonté de faire dialoguer un regard contemporain et notre patrimoine, d’organiser une friction entre la pensée et le geste artistique et notre propre héritage naturaliste et scientifique. Son titre, Atopia [du grec a-topos, sans lieu], est emprunté à une série de dessins de Juliette Fontaine, mais qui est absente de l’exposition. On y trouvera, en revanche, une série créée en parallèle, Dressroom, faite des résidus découpés ayant servi à la réalisation de la série de dessins Atopia.
Après plusieurs résidences au Muséum-Aquarium pour appréhender les lieux et organiser le contenu de l’exposition, Juliette Fontaine a également pris la décision de produire des séries de dessins originales pour Atopia. Ces séries inédites pour le public (Thylacine, L’Art de la fugue, Contre-Parménide, Mains négatives) ont été réalisées à partir d’animaux aujourd’hui disparues ou en voie de disparition mais présents en tant que spécimens naturalisés dans les réserves du muséum. Un autre dessin original (Soft Toy) prend pour modèle une toile exposée au Musée Lorrain, Portrait en pied de Nicole de Lorraine (anonyme, 1609) comme pour renforcer l’idée de déplacement qui fonde l’exposition, et appuyer sur l’a-topos, l’absence de lieu ou la notion d’étrangeté qui peut naître lors du passage d’un lieu à l’autre.
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