Décembre 2010, deux jeunes lorrains souhaitent mettre en avant la culture et l’art de leur région. Ils se mettent alors en tête de
Après plus de six années passées à mettre en avant l'actualité culturelle et artistique de notre région, c'est avec une grande émotion que nous vous annonçons la fin de nos activités. Le site restera cependant actif pour vous permettre de (re)lire les nombreuses rencontres avec les artistes régionaux.
Accueil > Actualités > Expositions > Expo « Monsù Desiderio » à Modulab
La galerie Modulab à Metz, qui propose régulièrement des expositions de gravures et de sérigraphies, accueille à partir du 12 décembre 2013 l’exposition « Monsù Desiderio » de l’artiste Roby Comblain. Elle prendra fin le 25 janvier 2014.
Dédié à la pratique du dessin, de l’image imprimée et à la petite édition, Modulab est situé au 28 de la rue Mazelle, à deux pas des somptueux vitraux de Jean Cocteau de l’Eglise Saint Maximin de Metz. Modulab est un espace combinant atelier d’impression et lieu de diffusion. Expositions, résidences, workshops de gravure non-toxique, appel à projets, ateliers pédagogiques ponctueront la saison 2013/2014.
Roby Comblain est né en 1955 à Bujumbura (BURUNDI). Scénographe de profession il vit actuellement à Bruxelles. Il a également différentes formations en Cinéma d’animation, et design d’expositions..
Aujourd’hui, Roby Comblain chiffonne ses gravures , il les assemble et en fait des pièces uniques. Personnages plus grands que nature ou constructions monumentales, en jouant sur les lignes et les formes de ces gravures chiffonnées. La création intervient déjà dans ce langage de papier imprimé où Comblain, par le dessin des mouvements et lignes de force sur le linoléum, anticipe le chiffonnage des gravures et leur assemblage. Il travaille comme en transparence, à l’envers, « avec le cerveau gauche au lieu du droit », dit-il.
Un processus de « destruction » de l’image imprimée se réalise. La série n’existera plus, le tirage à 5 ou 10 ou 50 exemplaires est « foutu en l’air », dit-il, « la série » comme reproduction à l’identique est détruite. Chaque gravure prend en effet une forme particulière quand elle est chiffonnée. Elle repasse dans la presse et en ressort marquée dans ses plis. Roby Comblain peut alors travailler le mou que les plis lâches lui offrent. Ses gravures sont devenues ce qu’il appelle des « Scenolino ». Ce mot, sonore et pseudo-italien ou grec, n’est pas évident d’emblée : faussement familier et intriguant à la fois (où ai-je déjà entendu ça …?). On est « vaguement certain » de savoir de quoi il s’agit.
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