Décembre 2010, deux jeunes lorrains souhaitent mettre en avant la culture et l’art de leur région. Ils se mettent alors en tête de
Après plus de six années passées à mettre en avant l'actualité culturelle et artistique de notre région, c'est avec une grande émotion que nous vous annonçons la fin de nos activités. Le site restera cependant actif pour vous permettre de (re)lire les nombreuses rencontres avec les artistes régionaux.
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Qu’il est agréable de se perdre dans les plis. Motif aux formes non-définies, il se décline à l’infini de par la richesse de ses variations. Constitutif de toutes choses, il est le moyen pour figurer le corps. Son aspect charnel met en relief la précarité, le caractère fini inhérent à la condition humaine. Instable, éphémère et délicat, le pli incarne la caducité des choses, le temps qui s’écoule, le corps qui se meurt.
Funeral et Nocturne sont à découvrir du 5 au 21 décembre 2013 et du 6 au 14 décembre 2013.
Dans l’espace pictural, ses ondulations donnent du volume à la surface de la toile. Elles se développent dans un apparent désordre qui structure et déséquilibre la composition. Les drapés ou autres objets constitués de plis apparaissent dans leur frontalité au sein d’un espace anonyme, intemporel. C’est dans le blanc omniprésent, que les figures isolées, figées ou au contraire révélées, s’expriment. Le pli exhibe ce que l’on ne voit pas, l’en de sous des choses est dévoilé. L’intériorité du sujet est mis à mal.
« Par la représentation d’objets qui me sont proches, se dégage la volonté de rendre visible le banal. Extraits du quotidien, tous sont emprunts d’une certaine simplicité, futilité et gravité. Placés à vue, il me faut me confronter à eux pour les faire passer dans l’espace pictural. Lors de ce travail d’observation, un processus d’identification s’opère. Ainsi, le modèle devenu peinture, chargé de ma propre histoire, prend une autre dimension. L’ensemble de mes toiles forment ainsi une sorte d’ inventaire : c’est dans la diversité des représentations que je tente de figurer, par des choses empruntées au réel, un univers intérieur.
La peinture, à travers ma pratique, est devenue une forme d’ascèse. Sur la toile, les méandres de l’âme se retranscrivent dans les creux et les bosses des drapés ; mes humeurs, en proie à la mélancolie, sont transfigurées dans les variations du pli. Chacune est alors comme un miroir, une tentative d’approcher au plus près de ce qui me trouble.«
Décembre 2010, deux jeunes lorrains souhaitent mettre en avant la culture et l’art de leur région. Ils se mettent alors en tête de
Au Musée de l’image, la salle « Aventure » présente désormais des expositions-créations, des confrontations, des regards, et toujours en lien avec le
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