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Après plus de six années passées à mettre en avant l'actualité culturelle et artistique de notre région, c'est avec une grande émotion que nous vous annonçons la fin de nos activités. Le site restera cependant actif pour vous permettre de (re)lire les nombreuses rencontres avec les artistes régionaux.
Accueil > Actualités > Artisanat > « Je décalque l’invisible » sur les vitraux de Jean Cocteau
Christian Schmitt, critique d’art qui vit et travaille à Metz, vient d’écrire un ouvrage sur les vitraux réalisés par Jean Cocteau de 1961 à 1963 à l’église Saint-Maximin de Metz qui s’intitule « Je décalque l’invisible ».
Artiste de la métamorphose, de la lumière, des osmoses, du mouvement et du rythme, Jean Cocteau a créé au cours des dernières années de sa vie (il est décédé le 11 octobre 1963) des vitraux d’une exceptionnelle qualité pour l’église Saint-Maximin de Metz.
Il a doté celle-ci de 14 baies vitrées représentant 24 fenêtres toutes inspirées d’une imagination poétique d’une rare intensité ainsi que d’une vision prophétique étonnante en matière artistique.
Cette petite église paroissiale de la rue Mazelle dans le quartier ancien de l’Outre-Seille à Metz va devenir pour ce créateur un écrin de choix lui permettant d’expérimenter les évolutions de l’art contemporain.
Grâce à des créations fulgurantes, ce génial artiste polygraphe va pouvoir concilier par l’art de son temps les cultures les plus anciennes avec celles les plus éloignées.
Sa marque personnelle dans les vitraux de Saint-Maximin est d’avoir fait surgir des frémissements végétaux, minéraux et charnels jusqu’à ce que naisse une sorte d’hymne poétique exprimant la communion entre la nature et l’homme en puisant dans les coutumes et traditions de tous horizons.
« Je décalque l’invisible » de Christian Schmitt vient à point nommé pour rendre compte de ce joyau de l’art contemporain et honorer également le travail le plus accompli, le plus original mais aussi le plus audacieux réalisé à Metz en matière de vitrail par Jean Cocteau.
C’est aussi le second ouvrage écrit par l’auteur, le premier concernait l’œuvre de son frère aîné Jean-Louis (1949-1998) peintre de talent sous le pseudonyme de « Trévisse » et pour lequel il gère le site Espace Trévisse (www.espacetrevisse.com).
Mais Christian Schmitt accomplit aussi un travail d’écriture dans le but d’aider d’autres artistes à réaliser leurs choix visionnaires. Sur le site précité, il commente également leurs œuvres et de façon désintéressée, pour tous ceux dont il aura pu apprécier l’étonnante créativité.
Ouvrage disponible dans toutes les librairies.
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