Décembre 2010, deux jeunes lorrains souhaitent mettre en avant la culture et l’art de leur région. Ils se mettent alors en tête de
Après plus de six années passées à mettre en avant l'actualité culturelle et artistique de notre région, c'est avec une grande émotion que nous vous annonçons la fin de nos activités. Le site restera cependant actif pour vous permettre de (re)lire les nombreuses rencontres avec les artistes régionaux.
Accueil > Reportages > Zoom'Arts > Zoom Arts #43 – Rencontre avec Elie du groupe Buck – Gagnez leur EP !
Buck est un groupe de Métal meusien formé en 2009. Les cinq membres du groupe allient la puissance du rock à riff avec l’énergie du punk et distille des influences musicales variées pour en faire un son cohérent. Rencontre.
Lorraine d’Arts : Une petite présentation s’impose, qui êtes-vous, comment vous êtes vous rencontrés ?
Buck : On s’appelle Buck, on est originaire de Meuse et comme y a rien d’autre à y faire on fait du rock! On s’est formé à l’initiative de Youri (guitare) et moi (Elie – Batterie) qui sommes frères, avec Max (guitare), un ami d’enfance de Youri. On s’est jamais fixé d’objectif musical précis si ce n’est faire du gros rock et s’amuser en le faisant. On a fini par trouver Paul (basse) à qui j’avais simplement proposé de rejoindre l’aventure pour son jeu très intéressant. Enfin Jess’ (chant), qui s’est révélé comme le meilleur choix pour le groupe après plusieurs chanteurs et je connaissais déjà ses capacités vocales.
LDA : Quels sont les artistes/groupes qui vous inspirent ?
Buck : On est très influencé par le rock en général, particulièrement par des groupes comme Motörhead, Down ou Corrosion Of Conformity pour l’approche du riff, des trucs assez « stoner » comme Karma To Burn pour le groove, mais aussi d’autres choses plus punk et old school comme Therapy? et les Stooges pour l’énergie et l’approche de la composition, voire hardcore avec du Black Flag etc.
Max, Paul et moi écoutons aussi beaucoup de grunge : Soundgarden, Pearl Jam, Alice In Chains, Nirvana, Mudhoney… C’est assez large, on est cinq types qui écoutons des styles très différents. Il y a certainement des influences que nous ne cernons pas encore totalement par manque de recul.
Parfois après un concert des gens viennent nous voir pour nous dire qu’on leur a rapellé pleins de groupes qu’on n’avait même pas envisagé. On essaye de pas se fixer de limite, d’explorer tout ce qu’on aime pour le retranscrire dans notre musique de la façon la plus cohérente possible, en puisant parfois dans d’autres styles que le rock.
LDA : Vous êtes 5 dans le groupe, comment se reparti le travail entre vous ? Qui compose ? Qui écrit ?
Buck : Pour la composition on est un groupe de metal assez classique avec une méthode de recherche guitare/batterie basée sur un riff de guitare autour duquel on construit tout un morceau. Il arrive aussi que certaines compos partent d’un riff de basse que Paul nous propose. On continue de composer une instru jusqu’à ce qu’elle nous convienne. C’est là que Jess’ vient poser son chant, en dernier, avec la plupart du temps un texte qu’il a écrit lui-même, même si parfois je m’en occupe. C’est le cas pour deux morceaux de cet EP : Bad Salvation et Where I Met The Eye.
Les thèmes abordés sont avant tout ceux qu’on a dans les tripes et sur le cœur au moment d’écrire, ça peux aller de quelque chose d’assez engagé jusqu’à quelque chose de plus profond et personnel. On ne se fixe pas de limite ni de restriction, tant qu’on trouve ça cool, on prend!
C’est pareil pour la musique ! D’ailleurs l’EP est assez varié, y a pas vraiment deux compos qui se ressemblent. On a tenté des choses encore plus différentes et novatrices sur les nouveaux morceaux qu’on jouera prochainement, tout en essayant toujours de garder notre style, notre « patte » !
LDA : Vous vous dites « taillés pour le live », combien de fois êtes vous déjà monté sur scène ?
Buck : Pas autant qu’on voudrait malheureusement, on a du faire un peu plus d’une dizaine de live. Quand on se dit »taillés pour le live » c’est parce qu’on compose avant tout dans cet optique là, on fait pas de la musique de chambre. Et quand on se retrouve à les jouer en live, on essaye d’y mettre toute notre énergie, jusqu’à la dernière goutte de sueur. C’est souvent ce qui fait accrocher les gens, même s’ils n’écoutent pas de métal habituellement. On veux juste que nos compos soient aussi cools, surtout en live.
Ça ne nous empêche pas d’expérimenter de petits trucs quand on se retrouve en studio, comme sur l’interlude instrumental « Rise » présent sur l’EP.
Et pour le live on ne compte pas s’arrêter là, on a un paquet de concerts prévus pour l’année à venir, on existe pas depuis longtemps donc il faut qu’on se fasse une place pour pouvoir jouer le plus possible.
Libre aux salles de nous donner l’occasion de voir si on est réellement « taillé pour le live », après tout, c’est au public d’en décider!
LDA : Vous venez de sortir votre 1er EP, en vente à prix libre, c’est original, une volonté de vous démarquer ?
Buck : En réalité on vend le CD au prix d’1 € minimum, symbolique, ça nous permet pas de rentrer totalement dans nos frais mais on s’en fiche, l’important pour nous étant d’être écouté et diffusé par un maximum de personnes.
J’ai beaucoup de groupes en tête qui vendent leur EP 4 titres à 8 € ou plus à leurs concerts pour un son qui ne vaut pas forcément ce prix, et parfois qui se résume à une pâle copie d’un gros groupe déjà existant. C’est à la mode les groupes comme Airbourne qui reprennent un groupe connu sans même s’en cacher.
Je suis étudiant et je roule pas sur l’or, quand je vais a un concert, même si c’est pas cher, je ne peux pas forcément me permettre d’acheter un CD aussi cher, même si j’ai adoré… C’est pour cette raison, qu’on a choisi cette option : on laisse le choix du prix aux gens. C’est un idéal, un état d’esprit, peut être une volonté de se démarquer dans le sens ou oui on trouve que la scène rock/metal a un peu oublié son coté punk, et qu’en réponse à ça on essaye de faire quelque chose d’alternatif. On ne peux pas baver sur un mode de fonctionnement qui ne nous plait pas si on s’en sert. On a donc préféré en choisir un autre.
C’est aussi pour ça qu’on tient à faire un maximum de choses nous-mêmes, on a filmé et monté le clip de »Dream Maker » (ci-dessus) nous même avec un simple appareil photo. J’ai fait le design et le visu du CD et pour l’enregistrement on a fait appel à notre association (Troglo ‘zik) à qui on doit le son de cet EP dont on est très satisfaits.
Je pense qu’à notre niveau c’est totalement irréaliste de se lancer dans la musique pour en retirer un bénéfice financier. Notre plus grand plaisir c’est d’être écouté et apprécié, de jouer et de pouvoir rencontrer des gens passionnants pour faire grandir notre musique. Jusqu’ici on est plutôt content du concept d’ailleurs, un réel dialogue s’installe avec notre public, et on est souvent étonné, ils donnent beaucoup plus que ce qu’on aurait pu espérer toucher pour le CD.
LDA : Vous avez participé au FML 2011, qu’est-ce que ça vous a apporté ?
Buck : C’est une histoire un peu compliquée le FML, je vais pas revenir sur les détails, mais pour faire court on ne voulait pas y participer, c’était trop tôt pour nous et on s’est retrouvé catapulté sur ce truc sans avoir réellement le choix. Notre ex-chanteur (à qui on devait ce catapultage) nous a lâché en plein milieu de la compétition, et c’est là qu’on a fait appel à Jess’ pour le remplacer au pied levé pour la finale au Galaxie d’Amnéville. C’était donc le concert d’un groupe qui avait pas réellement eu le temps de bosser une nouvelle approche avec son nouveau chanteur. D’ailleurs notre musique a pris un gros virage après ça. Mais on a pas boudé notre plaisir, même si les conditions techniques n’étaient pas au top, ça a quand même été une expérience assez dingue, on a rarement eu autant d’adrénaline à un concert, l’énergie était à son maximum !
D’ailleurs on a encore des gens qui viennent nous proposer des dates suite à ce concert. Pour les expériences live qui ont suivi, ça nous a clairement endurci, on a pris recul en bossant notre musique et nos prestations. On a ainsi pu participer à des tremplins à taille plus humaine, avec des organisateurs qui étaient là pour nous aider, je pense notamment au Meuse Tour etc…
LDA : Vos prochaines dates, vos prochains projets ?
Buck : On a une date confirmée bientôt, c’est le 30 juin au bar La Cigale à Joeuf avec Velvet Cadillac, qui compte deux membres du groupe Snaked avec qui on avait passé un super bon moment a notre dernier concert !
On est presque sûr qu’on rejouera à domicile, sur Commercy d’ici fin août/mi-septembre. Pour le reste il y a pas mal d’autres dates assez intéressantes en attente qui se négocient en coulisses pour la rentrée qui nous permettront d’aller jouer ailleurs qu’en meuse. L’idéal pour nous ça serait d’atteindre la scène de Nancy.
Pour ce qui est des projets, on est un groupe qui compose en permanence, on est en train de terminer quatre nouveaux morceaux et on pense déjà à les mettre en boite pour un prochain EP quand on aura assez d’argent. On n’a aucune idée de quand mais on a déjà une idée pour la pochette, le titre, etc… On aimerait également tenter d’organiser quelques évènements sympas et un peu inhabituels dans notre petit patelin (commercy) pour l’année prochaine, mais là encore ça se passe en coulisse et rien n’est sûr, donc je n’en dirais pas plus!
Merci beaucoup à Buck d’avoir pris le temps de répondre à nos questions, vous pouvez les retrouvez sur Facebook et Myspace.
Pour tenter de gagner leur 1er EP, commentez vite l’article ! Un tirage au sort déterminera le gagnant dans 2 jours.
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