Décembre 2010, deux jeunes lorrains souhaitent mettre en avant la culture et l’art de leur région. Ils se mettent alors en tête de
Après plus de six années passées à mettre en avant l'actualité culturelle et artistique de notre région, c'est avec une grande émotion que nous vous annonçons la fin de nos activités. Le site restera cependant actif pour vous permettre de (re)lire les nombreuses rencontres avec les artistes régionaux.
Accueil > Reportages > Zoom'Arts > Zoom Arts #28 – Matthieu Exposito et sa JTC déjantée mania
Cette semaine, nous avons rencontré l’équipe organisatrice du festival « Rock et déjanté – Jette Ta Carotte » de Toul, événement qui comme son nom l’indique peut-être ne manque pas d’humour et de décalé. Le but de cette série d’événement est avant tout l’engagement social.
En programmant des événements gratuits et des concerts de qualité pour moins de 10 euros, les organisateurs cherchent à rendre la manifestation accessible à toutes les classes sociales. De même, le phénomène permet la mobilisation des jeunes de Toul et des villages dans l’organisation générale du festival. Audrey Devedeux et Matthieu Exposito se sont livrés au question réponse, style rock et déjanté …
Lorraine d’Arts : JTC, 3 déclinaisons depuis 3 ans avec « Jette ton cartable », « Jette ton cul » et cette année « Jette ta Carotte ». Comment est né le concept d’un tel festival ?
Matthieu Exposito : Figure-toi que c’était venu de façon vraiment bête, JTC, tu vois, c’est le nom d’une société de production de films pas hyper recommandables … Et j’ai dit à toute l’équipe qu’on appellerait ça « JTC », mais je n’ai évidemment pas dit ce que c’était, ils l’apprennent en même temps que toi d’ailleurs. Sinon, oui on décline, on lance une rumeur chaque année sur un thème, parce qu’à Toul, on fait des trucs cool.
Audrey Devedeux : Le JTC c’est un peu un truc hurluberlu qui n’a pas de vrai sens. On cherche avant tout à rigoler, appeler les gens pour qu’ils partagent ce moment avec nous. On veut ameuter les groupes et les arts lorrains, c’est aussi une manière pour nous de se faire plaisir.
LDA : Le JTC, c’est un festival un peu loufoque et atypique, mais respecte-il des règles ? Un critère particulier pour la sélection des groupes ?
ME : Alors là je parle sérieusement, parce que c’est très important. Oui, on a des règles et c’est pas fait à la légère. Le JTC c’est une volonté de faire du local, on veut réellement mettre en avant les talents lorrains, c’est très musique mais progressivement, comme cette année, on y allie performances artistiques. Aussi, on a pas de dates fixes comme les gros festivals, les gros concerts dans des dimensions nationales. C’est ce qui permet d’avoir un public qui est présent pour l’artiste. C’est le plus important : faire découvrir et défendre les talents locaux.
AD : Pour les critères, on en a que quelques uns : être lorrain, déjanté et rock ! Mais tout ces caractères n’empêchent pas le sérieux.
LDA : Des groupes que vous auriez aimé ajouter à la programmation ? Dans un style déjanté je présume ?
ME : Complètement, en même temps pour se déclarer à Toul, fallait déjà le faire (rires). Moi, j’aurai aimé « Tentaculos » dans le style Canibal Corpse, les Barzingos aussi ! On aurait aussi apprécié je pense Mypollux, Lucy in the sky.
AD : Attend, on peut citer les Touffes Chrétiennes non ? (rires) Ils sont géniallissimes !
LDA : Le JTC est absolument partout en vadrouille ces derniers temps, vous mutlipliez les « happenings ». C’est un peu une stratégie de communication agressive « détournée ». Un besoin de réveiller un public dans un monde déjanté ?
ME : Oui on est déjantés, et on doit être présents, parce qu’on est là pour défendre du lorrain. On doit toujours se remettre en question. Dans nos sketches, on se fait plaisir, et on intrigue. À la Fnac de Nancy, Coqalane a suspendu des crocodiles gonflables dans le hall d’entrée, forcément ça surprend. Toul montre quelquechose où personne ne regarde rien d’habitude.
LDA : Et sinon le JTC dans ses coulisses, coup de projecteur sur tous ceux qui travaillent avec vous ?
ME : Absolument ! Environ 50 bénévoles sont sur le projet pendant près d’un mois, on fait beaucoup de tracting, certains sont en technique, en régie, …
AD : À l’année, nous sommes 5, on a envie de se faire plaisir une fois dans l’année en travaillant d’arrache pied, de se bouger !
LDA : Envie de passer un dernier message ? Des remerciements ? Un appel ?
ME : On voudrait absolument remercier nos partenaires, notamment « Pays Terre de Lorraine », Net Ambition et sa graphiste Julie Soto, Didier Gerardin qui a réalisé le visuel du JTC, la mission locale et Imagine qui ont proposé à 23 jeunes en recherche d’emploi de réaliser des stands thématiques pour le grand soir du festival et enfin la mairie de Toul.
AD : On appelle tous ceux qui aiment l’univers rock, le rire et qui sont prêts à découvrr plusieurs styles de rock. D’ailleurs en parlant de stands, on vous propose plein de petites surprises, il y aura aussi un concours du look déjanté, que de bonnes choses ! Il est aussi possible de gagner vos places sur notre site web !
LDA : Question fatidique : Et l’an prochain ?
AD : Et bien advienne que pourra, tout dépendra du bilan de cette édition 2011. Mais si on reconduit, ce sera le lancement d’une nouvelle rumeur et d’un jeu de mot. On ira vers plus d’artistes plasticiens, de performeurs et on sera de plus en plus surprenants !
Informations pratiques : |
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Rendez-vous ce soir, samedi 1er octobre2011 pour la grande soirée de concerts, Salle Valcourt ! toutes les infos sur : https://www.facebook.com/Festival.JTC
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Crédit photo : Julie Soto. |
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