Décembre 2010, deux jeunes lorrains souhaitent mettre en avant la culture et l’art de leur région. Ils se mettent alors en tête de
Après plus de six années passées à mettre en avant l'actualité culturelle et artistique de notre région, c'est avec une grande émotion que nous vous annonçons la fin de nos activités. Le site restera cependant actif pour vous permettre de (re)lire les nombreuses rencontres avec les artistes régionaux.
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Deuxième grande exposition thématique après Chefs-d’oeuvre ?, Erre est une exposition collective qui prend comme point de départ le motif du labyrinthe pour aborder les questions de l’errance, de la perte, de la déambulation et leurs représentations dans l’art contemporain.
« Erre : Variations Labyrinthiques » promet aux visiteurs une exploration de tout instant, de tous les sens. Plus de 80 artistes exposés, nationaux et internationaux alimentent ce parcours sinueux jusqu’au 5 mars 2012. Parmi eux, certains sont des figures historiques de la collection du Centre Pompidou Paris et de grandes collections internationales. A découvrir du 12 septembre 2011 au 5 mars 2012 ..
L’exposition s’organise elle-même thématiquement selon un principe de désorientation, suivant les détours et la polysémie même de son sujet. Plutôt que de l’illustrer, elle l’aborde librement, aussi bien dans ses dimensions architecturale, physique et mentale, proposant des pertes de repères au sens propre et figuré. Elle passe ainsi du labyrinthe architectural aux méandres de la pensée, de la représentation du chaos à la ville comme lieu de l’égarement, de la contrainte des corps à l’abstraction picturale comme piège pour le regard et l’entendement.
L’exposition est orchestrée en huit chapitres thématiques qui proposent un déploiement à la fois conceptuel et sensoriel du sujet, entre parcours initiatique et égarement, curiosité et sensation. Peinture, architecture, œuvres pénétrables, sculptures, films, mais aussi plans, cartes, collections et objets archéologiques proposent autant de perspectives et de plongées dans des univers curieux et surprenants. Par ailleurs, cette exposition, malgré ses référents historiques, entend refléter certaines tendances esthétiques, politiques ou intellectuelles contemporaines. A savoir, une appréhension de l’histoire des formes et des idées qui conteste un modèle strictement linéaire ou une vision progressiste de l’histoire, et privilégie au contraire la multiplicité des pistes, la redécouverte des zones de confusion, de choix multiples et de traverses dans l’appréhension du réel, avec ce que cela suscite en terme de spéculation aventureuse et de principe d’incertitude.
Déployée sur deux espaces d’exposition du Centre Pompidou-Metz, soit plus de 2 000 m², l’exposition associe des artistes nationaux et internationaux de différentes générations, ainsi que des figures historiques de la collection du Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, et de grandes collections internationales. Elle sera aussi l’occasion de commandes spécifiques.
Grande Nef
Le labyrinthe architectural :
En tant que construction architecturale, le labyrinthe repose sur un paradoxe : une organisation précise et complexe qui suscite le chaos et la perte. Ce chapitre est l’occasion de revenir sur des pratiques architecturales radicales de la seconde moitié du 20ème siècle.
L’espace – le temps :
Le labyrinthe est à la fois concrètement et métaphoriquement un espace qui génère du temps. Ce chapitre présente des démarches artistiques fondées sur la dérive volontaire et le retour au même.
Le labyrinthe mental :
Le labyrinthe est une métaphore de la connaissance et des méandres de la pensée. Cette partie évoque des tentatives artistiques d’organisation d’une pensée, de représentation logique du chaos et de l’errance mentale.
Metropolis :
À l’ère moderne, c’est le développement urbain qui offre l’image la plus évidente du modèle labyrinthique. Ce faisant, la ville suscite de nouvelles pratiques subjectives : cartographies mentales et dérives urbaines solitaires.
Galerie 1
Des bouleversements cinétiques :
Retour sur les expériences cinétiques : fondées sur l’immersion, la perte de repères, la désorientation des sens, et une certaine immédiateté de la perception, les oeuvres de ce mouvement proposent de véritables expériences physiques pour le visiteur.
Captifs :
Le labyrinthe est aussi l’espace de l’enfermement et de la contrainte. Cette partie propose d’explorer des expériences et recherches sur le stress et les réactions physiques à l’enfermement.
Initiation/ édification :
Cette partie associe documentations de performances et installations qui proposent des métaphores de la quête initiatique.
L’art comme labyrinthe :
Retour sur le passage, au 20ème siècle, d’une expression artistique et littéraire non plus fondée sur la linéarité mais au contraire sur l’éclatement des perspectives et des significations.
L’exposition est également le territoire d’un jeu proposé sous la forme d’une énigme,LE LABYRINT*E EN VALISE proposé par le commissaire d’exposition indépendant Jean de Loisy. Commissariat : Hélène Guenin, responsable adjointe du pôle Programmation du Centre Pompidou-Metz. Guillaume Désanges.
Informations pratiques : |
Dates et horaires : |
Tarif : 7€ (tarif unique) Centre Pompidou-Metz |
Du 12 septembre 2011 au 5 mars 2012 |
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